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Que ferais-je sans ta charmante bouche qui m'aspire, et m'expulse, j'ai la tête qui tourne, sans blague, je ne peux te cerner, que se passe-t-il dans cette jolie tête, je suis dans ta course magique et mystérieuse, et je suis tellement étourdi, je ne sais pas ce qui m'a frappé, mais ça va aller... Ma tête est sous l'eau mais je respire bien, tu es folle et je ne m'en préoccupe pas parce que mon être entier aime tout de toi, aime tes courbes et tous tes contours, toutes tes parfaites imperfections... donne-toi à moi toute entière, je te donnerai tout de moi, tu es ma fin et mon commencement, même quand je perds je gagne parce que je te donne tout... de moi, et tu me donnes tout... de toi. Combien de fois devrais-je te dire que même lorsque tu pleures tu es magnifique aussi, le monde t'enfonce, je suis là à chaque mouvement, tu es ma ruine, tu es ma muse, ma pire distraction, mon rhythm and blues, je ne peux arrêter de chanter, ça résonne dans ma tête pour toi... ma tête est sous l'eau mais je respire bien, tu es folle et je ne m'en préoccupe pas... parce que mon être entier aime tout de toi, aime tes courbes et tous tes contours, toutes tes parfaites imperfections... donne-toi à moi toute entière, je te donnerai tout de moi, tu es ma fin et mon commencement, même quand je perds je gagne parce que je te donne tout... de moi, et tu me donnes tout... de toi. Cartes sur table, nous montrons tous deux nos cœurs risquant tout, bien que ce soit difficile, parce que mon être entier aime tout de toi, aime tes courbes et tous tes contours, toutes tes parfaites imperfections... donne-toi à moi toute entière, je te donnerai tout de moi, tu es ma fin et mon commencement, même quand je perds je gagne parce que je te donne tout... de moi, et tu me donnes tout... de toi. Je te donne tout... de moi... et tu me donnes tout... de toi.
Je t'aime tellement, tellement, tellement... tellement... A
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″ Toi, toi t'es ma lady, toi t'es ma baby ″
Mon bébé, le moins que l'on puisse dire, c'est que notre relation est très, très loin d'être facile. Si j'avais su que ce changement de situation serait si difficile, je n'aurai peut-être pas fait le choix de faire disparaître nos huit ans d'amitié pour nous lancer dans cette nouvelle aventure, ce nouveau départ... On passe tellement de temps à se prendre la tête, se critiquer, se faire la gueule pour un oui ou pour un non, on se reproche tellement de choses, ça devient assez difficile en ce qui me concerne, j'ai l'impression d'être seule avec quelqu'un... On a fait beaucoup d'erreur depuis nos petits, nos courts deux mois et demi de relation; on s'est beaucoup quitté, on s'est toujours pardonné mais j'ai l'impression que ça ne change rien, il y a certaines choses qui ne changent pas. Pourtant, j'ai l'impression d'avoir fait pas mal d'effort (confiance, sortie, non-reproche) en toutes circonstances; mais j'ai toujours ce sentiment que de ton côté, les efforts ne sont là que lorsque tu n'es qu'avec moi. C'est difficile à vivre, c'est pour ça que je ne souhaite jamais sortir... Même si je sais que tu n'aimes pas ça, que tu n'es pas du genre à t'afficher, je ne demande pourtant pas grand chose... un câlin, ou un tout petit bisou... sur toute une soirée, ça représente quoi... c'est rien, et pourtant ça me permettrait de me sentir tellement mieux, au lieu d'avoir l'impression de sortir "entre potes"... Les choses s'accumulent, des broutilles qui finissent par nous pourrir la vie. Les week-ends sont pourtant tellement calmes et magiques... Quand il n'y a que toi et moi, c'est si différent. Et c'est comme ça que je t'aime, quand tu me prends dans tes bras, quand tu m'embrasses, quand tu me taquines, quand tu dis de la merde, quand tu rigoles, quand t'es tendre... C'est dure de te garder comme ça parce que je ne peux pas te garder juste pour moi. Si je t'empêche de sortir ça te pourrit la vie, si je te laisse sortir seule ça me pourrit la vie, si on sort ensemble ça nous pourrit la vie... Je sais que je suis trop sur toi, je suis jalouse et possessive, je te questionne sans arrêt et je fouille dans ton téléphone, pourtant je le fais tellement moins, dès que la confiance s'amène y'a toujours un problème qui arrive... Mais je t'aime, je t'aime t'aime t'aime, d'amour d'amour, et ça me fait mal. J'ai mal de cohabiter avec deux Manon. Tu es parti tout à l'heure, et tu me manques déjà...
Je t'aime. A
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″ 05.05.2015 # c'est ici que notre histoire commence ″
C'est arrivé, je ne sais pas comment l'expliquer. Toi et moi, c'était pas au programme, toutes les deux on avait pas nos destins liés. Si seulement on s'était imaginé qu'un jour ça arriverait, après 7 ans de fous-rires, de conneries, de bagarres, d'amitié. Hétéro, tu m'as fait tomber dans tes bras, devenir quelqu'un d'autre, une autre femme, une femme avec une femme... Avec toi je découvre quelque chose de différent, pas forcément mieux qu'avec les hommes, pas forcément pire. Et ensemble on découvre, et c'est assez ironique que ce soit l'hétéro de nous deux qui apprenne à l'autre. On sait ce qu'on a, ce qui nous tient, on sait que c'est notre éternelle complicité qui nous donne l'envie d'avancer, en ce qui me concerne "d'essayer". Le 05 Juin, on a passé les 4 semaines... 4 semaines qui ont bouleversées ma vie, 4 semaines rythmées de rires mais aussi de larmes sur ton visage, de questions et remise en question, de sincérité et de mensonges. Difficile de vivre cette aventure en toute liberté chez l'une lorsque chez l'autre l'homosexualité est rejetée. Difficile d'être si bien chez moi, et de mentir chez toi. Mais j'espère qu'un jour tu oseras, j'espère qu'un jour tu rentreras chez toi et t’assiéras, que tu appelleras tes parents et parleras à cœur ouvert. J'espère qu'ils finiront par comprendre, ou simplement accepter. On dit "pour vivre heureux, vivons cachés", mais je trouve que ce n'est pas vrai. Mais je suppose que pour cette relation, c'est le prix à payer... Advienne que pourra.
A